Sans queue, ni tête, sans doute...
Chez nous tu sais, il n'y avait pas beaucoup de poupées, ni de petites voitures... C'était comme ça, plus par goût que par obligation. On achetait toutes sortes de figurines d'animaux sur les brocantes campagnardes. Enfin, plus souvent des figurines de chevaux pour être exact. Notre jeux favori, c'était de faire le tour de la brocante pour repérer nos préférés puis d'aller les négocier âprement avec leur propriétaire... Nous étions très fiers de nos achats et les alignions ensuite sur le sol de la chambre. Ce troupeau hétéroclite caracolait la nuit entière, dans nos rêves...
Extrait de "Florence comme une fuite" J - 8, août 2014